Préparez votre arracheuse à pomme de terre

L’arrachage des pommes de terre approchant et pour certains ayant même commencé, la préparation de l’arracheuse est importante. En effet, comme tout matériel de récolte, la machine doit être la plus fiable possible au moment de son utilisation. D’autant plus en mauvaise condition climatique où l’arracheuse est d’autant plus sollicitée.

Le contrôle de diabolos est dans un premier temps visuel. Ensuite, il faut les faire tourner et vérifier le jeu et l’état des roulements. Pour une bonne efficacité de nettoyage et éviter que les diabolos ne se bloquent, les grattoirs doivent se rapprocher au maximum de ces derniers.

Vérifier l’enterrage des bêches, mais aussi leur centrage. Il arrive sur certaines machines que les bêches se décalent d’un côté ou d’un autre. Les disques et leurs grattoirs doivent être contrôlés de la même manière que les diabolos.

Les pignons d’entraînement ne doivent pas être déformés et avoir « une forme crochue », sinon ils doivent être remplacés. Le principe est le même pour les pignons de chaînes. À noter qu’il est préférable d’avoir une usure des pièces entrainantes (les pignons) et des pièces entraînées (chaînes) relativement proportionnelle. En effet, remonter une chaîne neuve sur des pignons usés, dont le pas n’est plus tout à fait le même entraînera une détérioration prématurée de celle-ci.

Pour les galets, vérifier l’état général : il ne doit pas présenter de plat et les cannelures doivent être apparentes. Vérifier également le jeu et l’état du roulement.

Organes très importants des arracheuses, les tapis doivent bénéficier d’une attention particulière. Si l’épaisseur du caoutchouc est arrivée au niveau de l’épaisseur du fer, le tapis doit être changé. Il se peut également que des barreaux se soient pliés en présence de cailloux. La solution est de les redresser à l’aide d’un chalumeau. Il ne faut pas hésiter à les démonter pour les redresser proprement sur une enclume, et ensuite les re-riveter sur la bande. Le point faible des tapis est généralement situé au niveau des raccords de chaque extrémité qui selon les machines peuvent se présenter sous forme de charnière.

D’une manière générale
Toutes les chaînes doivent être contrôlées et l’idéal est de les enlever afin de vérifier l’état des pignons et éventuellement des arbres. Lors du nettoyage, éviter les parties où se trouvent les électrovannes et tout autre organe électrique ou électronique. De plus, il faut éviter l’utilisation d’un nettoyeur haute pression directement sur les roulements ou chaînes. L’eau sous haute pression pénètre les roulements et chaînes, en chassant par la même occasion la graisse qui faisait office de protection. Pour les machines équipées de courroie, s’assurer que celles-ci soient bien tendues. Contrairement à une chaîne, la tension des courroies doit être assez importante.

Comment vérifier l’état d’un roulement ?
L’usure des roulements est souvent difficile à déceler avant la panne au champ. Une attention particulière doit être apportée à ces organes essentiels. Pour s’assurer de l’état d’un roulement, il est souvent conseillé tout d’abord de le libérer de ses contraintes (par exemple enlever la chaîne, courroie…). Cela permet de le faire tourner à vide, et parfois d’entendre un bruit, ou une résistance au roulement anormale qui n’annonce rien de bon. Ensuite, il faut chercher si le roulement prend du jeu. Pour cela, il ne faut pas hésiter à utiliser une barre, un tube… (adapté à la taille du roulement) et faire levier sur le roulement pour vérifier qu’il n’y ai pas un jeu excessif.

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