Cette année, le lundi de Pentecôte tombe le 6 juin 2022. A l’origine c’est ce jour férié qui était prévu pour la réalisation de la journée de solidarité. Mais depuis 2008, il est possible de la déplacer à un autre moment (sauf au 1er mai).
Instaurée pour le financement d’action en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées, la journée de solidarité correspond à la réalisation de 7 heures supplémentaires de travail non rémunérées pour un salarié à 35 heures par semaine ( à proratiser pour un temps partiel ex : 3,5 heures pour un salarié à mi-temps ) en contrepartie d’une cotisation à la charge des employeurs de 0,30%.
Les modalités de la journée de solidarité sont fixées par l’employeur :
– soit le travail d’un jour férié précédemment chômé autre que le 1er mai
– soit le travail d’un jour habituellement non travaillé (ex : le samedi )
– soit le fractionnement en heures. Dans ce cas le fractionnement doit être effectif et correspondre à un travail supplémentaire de 7 heures par an.
La journée de solidarité n’étant plus fixée par la loi, l’employeur a tout intérêt à informer les salariés des modalités de mise en œuvre de cette journée dans l’entreprise pour éviter toute contestation.
En outre, il est préconisé de mentionner la journée de solidarité sur le bulletin de paie.
Pour plus d’infos, contactez Benoît Lictevout, du service juridique, au : 06 34 06 52 08