Réforme PAC : après les parlementaires, FDSEA et Jeunes Agriculteurs sensibilisent la préfète !

Après les parlementaires, la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs de la Somme avaient sollicité une rencontre auprès de Mme Muriel Nguyen, préfète du département au sujet de la réforme de la PAC.

C’est chose faite ce jeudi 8 avril, à la veille d’une rencontre de la profession avec le Ministre de l’Agriculture. La délégation syndicale samarienne a ainsi continué à faire passer nos messages auprès de la préfète qui était accompagnée de Mme Emmanuelle Clomes, directrice de la DDTM et de M. Jean-Luc BECEL, son chef du service Economie Agricole. Denis Bully, Marie Françoise Lepers respectivement Président et Secrétaire générale de la FDSEA et Armand Paruch, Vice-Président des JA, ont pu mettre en avant nos demandes pour une PAC qui doit faire de la souveraineté alimentaire son objectif principal, tout en répondant aux attentes de la société en terme d’agro-écologie.

Mais la vocation agricole de nos territoires ne doit pas être se faire sous un dogmatisme écologique totalement inadapté à la réalité de nos exploitations. On pense là à ce nouveau mécanisme qu’est l’éco-régime de la future PAC, il doit rester simple et accessible à tous, pour la pérennité des exploitations ; et cette pérennité est indispensable quand on parle de renouvellement des générations.

Notre département a été fortement impacté par les précédentes réformes de la PAC, continuer sur cette voie avec une convergence des aides plus accrue, une refonte des aides couplées animales, et cet éco-régime qui fait tant parler en ce moment, serait disons-le un nouveau coup porté à l’agriculture samarienne, qui est pourvoyeuse de valeur ajoutée et d’emplois.

Ajoutée à une non application de la loi EGAlim par absence de décrets, la proposition du ministère pour la PAC 2023/2027 ne peut rester en l’état sinon quel avenir pour notre agriculture ? C’est bien le message que nos interlocuteurs doivent faire passer à M. le Ministre. Julien Denormandie.

Mme la préfète s’est montrée très à l’écoute sur ce sujet, comme sur celui de la charte ZNT, pour laquelle, elle reconnait un travail de concertation locale, qui ne doit pas être remis en cause par un vice de procédure juridique. A voir l’expertise qu’en fera le ministère. Plus localement, elle se montre ouverte à la discussion pour faire appliquer les lois mais avec une manière plus concertée, en évitant si on peut dire des excès de zèle lors de contrôle par l’OFB par exemple. « les lois oui, leur application oui, mais avec la manière » souligne-t-elle. Et les lois, ce ne sont pas aux riverains de les faire ou de les faire appliquer !

Enfin, elle se dit prête à organiser avec la profession des assises à l’élevage. Les représentants syndicaux ont donc saisi la balle aux bonds, reste à mettre cela en forme et le concrétiser pour maintenir l’élevage sur notre territoire. Deux conditions essentielles : des EGA appliqués et une PAC adaptée !

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