La mesure était annoncée, c’est désormais officiel. Un décret publié au JO du 31 janvier 2021 donne aux employeurs deux mois de plus, soit jusqu’au 31 mars 2021, pour conclure des contrats ouvrant droits à l’aide exceptionnelle à l’embauche de jeunes de moins de 26 ans.
Pour rappel, dans le cadre du plan #1jeune1solution, le gouvernement avait mis en place une aide d’un montant pouvant s’élever jusqu’à 4 000 euros pour les employeurs embauchant, entre le 1er août 2020 et le 31 janvier 2021, un jeune de moins de 26 ans, en CDI ou CDD de 3 mois minimum. Cette aide est désormais ouverte pour les contrats conclus entre le 1er août 2020 et le 31 mars 2021.
Attention, la rémunération du jeune embauché ne doit pas dépasser deux fois le montant du SMIC. Et l’aide vise les embauches nouvelles : le renouvellement d’un contrat débuté avant le 1er août 2020 n’ouvre pas droit à l’aide. Par ailleurs, l’employeur ne doit pas avoir procédé à un licenciement économique sur le poste concerné depuis le 1er janvier 2020.
Pour bénéficier de l’aide, l’employeur dispose d’un délai de 4 mois à compter de l’embauche du salarié pour faire sa demande auprès de l’Agence de services et de paiement (ASP) via une plateforme de téléservice. Cette dernière est ouverte depuis le 1er octobre dernier : https://sylae.asp-public.fr/sylae/ (ou https://sylae.asp-public.fr/sylae/accueil/cerfa.do si vous n’êtes pas encore inscrit à SYLAé).
L’employeur devra fournir la copie du contrat de travail, la copie de la pièce d’identité du jeune et à l’échéance de chaque trimestre, une attestation de présence du salarié.
L’aide sera ensuite versée à l’employeur à la fin de chaque trimestre (1000€), pendant un an au maximum, par l’ASP.