Les Vérifications générales périodiques (VGP) Késako ? Suis-je concerné ?

Vincent emploie un apprenti et un salarié qui conduisent (ou pas) le télescopique, le chariot élévateur et le tracteur équipé d’une fourche. Il s’interroge sur l’obligation de réaliser ou pas la VGP de ses chariots.
Les VGP constituent une obligation réglementaire à respecter pour les chefs d’exploitations qui emploient de la main d’œuvre ou travaillent avec des tiers.
L’objectif de la VGP tel que défini par le Code du Travail, est de déceler en temps utile toute détérioration susceptible de créer des dangers, afin de permettre au chef d’exploitation de préserver la santé et la sécurité de ses salariés. La VGP est une vérification de l’état de conservation des équipements de travail, dont le contenu, les modalités et les périodicités (6 ou 12 mois selon l’usage de l’outil) sont définies par des arrêtés du ministère du travail ou de l’agriculture.
La VGP consiste à :
 – Des examens visuels destinés à apprécier l’état de conservation de l’appareil de levage, de ses supports éventuels ainsi que de ses équipements interchangeables installés le cas échéant, afin de déceler les défectuosités ou les détériorations apparentes telles qu’usures, déformations, corrosions, fissures, assemblages défectueux, …
– Des essais de fonctionnement destinés à apprécier le bon fonctionnement des mécanismes ainsi que de s’assurer de l’efficacité de fonctionnement de tous les dispositifs installés sur l’appareil, notamment les freins ou dispositifs équivalents destinés à arrêter puis à maintenir à l’arrêt les charges et l’appareil, ou les limiteurs de charge…

Si vous êtes employeur de main d’œuvre ou si des tiers travaillent avec vous, vous êtes concernés par la VGP. Vous pouvez me contacter aux coordonnées ci-dessous afin de fixer un rendez-vous ensemble et faire contrôler vos chariots.