15/01/21 La rubrique de Célestine

Célestine kampenaire

Martin travaille avec un salarié conducteur polyvalent depuis 2 ans sur son exploitation agricole et un vacher depuis 5 ans. Alerté par la publication de la nouvelle convention collective nationale et son imminente entrée en vigueur pour le 1er avril 2020, il en a profité pour, de nouveau, classer ses deux salariés présents sur son exploitation. Il s’est alors appuyé sur les cinq critères classants de la nouvelle classification des emplois pour évaluer les deux postes de travail présents sur l’exploitation.

Malheureusement, Martin s’aperçoit que son conducteur polyvalent a été, pendant 2 ans, surévalué par rapport à la nouvelle classification. Le conducteur polyvalent a, en effet, un taux horaire supérieur à celui qui devrait lui être appliqué à compter du 1er avril 2020. Dans ce cas d’espèce, Martin devra alors maintenir le taux actuel de la rémunération de son salarié ; et ne pourra le baisser.

En revanche, en ce qui concerne son vacher, Martin s’aperçoit que ce dernier a été sous-évalué par rapport à la nouvelle classification. Martin a, effectivement, toujours rémunéré son vacher au SMIC, alors qu’après étude de la nouvelle classification, ce poste de vacher atteint le palier 3. Compte tenu du changement de rémunération qu’opère la nouvelle classification, Martin devra alors faire signer un avenant au contrat de travail de son vacher afin d’adapter la rémunération de ce dernier au nouveau taux horaire établi par la nouvelle convention collective nationale.